La Fidi et CDI Fnaim, les deux principales organisations professionnelles de diagnostiqueurs, ont interpellé le ministère du logement sur la nécessité de corriger la méthode 3CL utilisée pour le nouveau DPE afin de ne pas pénaliser les logements de faible superficie.

 

Selon les chiffres avancés par l’Observatoire du DPE, qui analyse tous les diagnostics effectués en France, environ le tiers des biens immobiliers avec une surface de moins de 30 m² est classé F (15% des logements) ou G (17%). Ces chiffres sont largement supérieurs à la moyenne du parc immobilier hexagonal qui compte environ 9% de biens classés F et 7% classés G. On constate également que plus les superficies sont faibles, plus la part des passoires énergétiques est forte.

 

La Fidi et CDI Fnaim ont donc écrit à Olivier Klein, ministre délégué au logement, afin de proposer deux pondérations spécifiques pour les logements de faible superficie. Ils suggèrent ainsi une adaptation du puisage ECS. Ce critère est en effet issu de la surface habitable du bien qui permet d’avoir un nombre moyen d’occupants. Ce mode de calcul pénalise les petits logements équipés d’un grand ballon d’eau chaude. Ils demandent également une adaptation de l’indice de compacité thermique. Cet indice est un ratio entre la totalité des surfaces déperditives et la surface habitable du bien. Un logement est estimé performant quand ce ratio est faible. Les petites surfaces sont donc elles aussi pénalisées par ce mode de calcul.