Le document sur les logements bouilloires de la Fondation Abbé Pierre et l’étude de l’IGNES (l’alliance des industriels proposant des solutions électriques et numériques pour le bâtiment) sur l’indicateur confort d’été du DPE ont des conclusions similaires : l’indicateur confort d’été du DPE est à fiabiliser.

Mieux valoriser le confort d’été pour la Fondation Abbé Pierre

Le rapport Logements-bouilloires l’État reste de glaceen date du 22 août 2024 réalisé par la Fondation Abbé Pierre indique que la méthode 3CL ne tenant pas compte du confort d’été, cet indicateur reste une donnée visuelle peu valorisée. Il ne peut donc pas être utilisé comme critère de décence et ne permet pas de caractériser une bouilloire thermique. L’association demande donc que le critère de confort d’été devienne une référence pour les politiques d’adaptation des logements à la chaleur et soit intégré aux politiques de rénovation.

Un indicateur peu cohérent pour l’IGNES

L’IGNES a demandé aucabinet Pouget Consultants une analyse de l’indicateur confort d’été du nouveau DPE. L’étude a relevé plusieurs erreurs et incohérences. L’analyse des DPE enregistrés a ainsi montré que des logements situés au dernier étage peuvent avoir un indicateur confort d’été moyen ou bon malgré l’absence de toiture isolée ou le manque de protection solaire. De même, des écarts d’évaluation de l’isolation en confort d’été et confort d’hiver ont été constatés. L’étude souligne enfin que l’indicateur confort d’été ne tient pas compte de la localisation du bien. Les logements à confort d’été « insuffisant » sont ainsi surreprésentés en zone rurale où la présence de végétation limite les risques de surchauffe et sous-représentés en zone urbaine à risque. 26 % des indicateurs confort d’été du DPE seraient ainsi invalides. L’IGNES fait donc plusieurs propositions afin de fiabiliser cet indicateur.