L’instauration de réglementations plus contraignantes en matière de construction ou de rénovation des bâtiments (RT2005, RT2012) commencent à porter ses fruits. L’ODI constate ainsi, sur les cinq dernières années, une baisse non négligeable de la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires.

2% de baisse annuelle

Sur la période 2007-2012, l’OID relève une diminution de la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires conforme aux objectifs fixés par la Loi de transition énergétique.

Avec 2% de baisse annuelle, la consommation moyenne d’énergie primaire surfacique des 6 500 immeublesde bureaux observés est désormais de 422 kWhEP/m².an.

Cette performance s’explique en grande partie par la rénovation ou la construction de bâtiments plus économes qui respectent des critères plus exigeants (RT 2012).

Ainsi, la moyenne de la consommation des bâtiments récemment construits ou rénovés descend à 398 kWhEP/m².an, ce qui tend à valider,pour partie, les décisions prises dans le cadre des réglementations thermiques en vigueur.

Des classes énergétiques pas encore optimales

L’OID publie également la répartition des bâtiments en fonction de leur classe énergétique du DPE.
Le panel analysé montre que les locaux tertiaires appartenant aux classes les plus performantes (A et B) restent encore marginaux pour les bureaux et les commerces (moins de 2%) mais plus satisfaisants pour les bâtiments logistiques (12%) et surtout pour les centres commerciaux (24%).

On constate toutefois encore de nombreux bâtiments tertiaires énergivores (classes F et G), parfois même en très forte proportion (79% dans le commerce, 30% dans la logistique et 26% dans les bureaux) avec toujours les centres commerciaux comme meilleur élève (3%).