Suspendu tout l’été, le dispositif MaPrimeRénov’ est relancé à compter du 30 septembre, avec des aides revues à la baisse pour les rénovations globales comme pour les travaux monogestes.

Des aides recentrées sur les logements les plus énergivores

Les aides à la rénovation globale ont été plébiscitées par les ménages et ont consommé une grande partie du budget public prévu. Dès cet été, le gouvernement a donc annoncé un recentrage du dispositif sur les biens immobiliers classés E, F et G ainsi que sur les ménages aux revenus modestes. Les plafonds de dépenses sont donc en baisse pour les ménages aux revenus intermédiaires et aisés. De plus, le taux de subvention est revu à 45 % pour les revenus intermédiaires et à 10 % pour ceux qui ont des revenus plus élevés. Le bonus de 10 % dont bénéficiaient les passoires énergétiques est également supprimé. Ces nouvelles mesures entrent en vigueur le 30 septembre et s’appliqueront en 2026.

Des évolutions pour les rénovations par geste

Les aides dédiées aux travaux par gestes sont également révisées à partir du 1er janvier 2026. L’isolation des murs par l’extérieur, qui représente le plus fort volume d’aides (60 millions d’euros au premier semestre 2025) derrière les pompes à chaleur, ne sera plus aisée. De même, l’installation d’une chaudière biomasse est exclue du dispositif d’aides. Enfin, l’obligation de fournir un DPE pour obtenir des aides à la rénovation monogeste, une mesure qui orientait les passoires énergétiques vers la rénovation globale, est repoussée au 1er janvier 2027.