Avec six mois de retard et malgré quelques soubresauts compréhensibles au regard de l’ampleur de la réforme, le est opérationnel avec, en corolaire, un diagnostic maintenant opposable. Mais que valent les anciens DPE ? Faut-il refaire votre DPE selon la nouvelle méthodologie ?

Une validité restreinte pour les anciens DPE

Par décret du 17 décembre 2020, le Gouvernement a décidé de réduire la durée de validité des DPE réalisés avant la réforme, celle des DPE réalisés après le 1er juillet 2021 restant fixée à 10 ans. Ainsi, un DPE réalisé avant 2018 ne sera plus valable dès le 1er janvier 2023. Pour ceux datés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021, leur validité arrivera à échéance à compter du 1er janvier 2025. Mais, comme souvent, la théorie est une chose, la pratique en est une autre.

Pourquoi refaire un ancien DPE encore valable ?

La nouvelle opposabilité du DPE invite à la prudence, d’autant plus que certains notaires, acquéreurs voire locataires pourraient bien trouver fondé d’exiger un DPE réalisé selon la nouvelle méthodologie plutôt que de prendre leur décision sur la base d’un DPE ancienne formule. C’est d’autant plus vrai que la nouvelle version du DPE s’accompagne de la fin des DPE vierges, mais aussi de la méthode de calcul basée sur les factures. Pour rappel, cette méthode était retenue pour les logements antérieurs à 1948 et pour les habitations disposant d’un système collectif de chauffage et/ou de production d’eau chaude sanitaire. Dans ce dernier cas, et encore plus lorsque le DPE est vierge, refaire son DPE est une option à envisager aussi bien pour mieux se couvrir mais aussi parfois pour valoriser son bien car la révision des seuils des étiquettes, de la méthodologie et des coefficients d’impact des énergies pourrait conduire à une revalorisation de sa classe énergétique.