Environ 100 000 ménages souffrent de précarité énergétique à Paris. La ville a mis en place un dispositif, appelé Slime, pour les aider et les accompagner.

Qu’est-ce que la précarité énergétique ?

Le Grenelle 2 de l’environnement définit une personne en précarité énergétique comme une personne qui a des difficultés à accéder à l’énergie nécessaire pour satisfaire ses besoins élémentaires dans son habitation en raison de ressources limitées ou de l’état de son logement. Trois indicateurs permettent de déceler une situation de précarité énergétique : de faibles revenus (moins de 1 100 € par mois en moyenne), une sensation de froid dans son logement (ou de chaud en été) pendant plus de 48h et des factures énergétiques élevées qui représentent plus de 8 % des revenus. La précarité énergétique impacte à la fois la santé des ménages touchés, leur vie sociale (isolement, relations avec le bailleur), l’état du logement (qui peut se dégrader plus vite) et l’environnement.

Quelles aides à Paris contre la précarité énergétique ?

Depuis 2022, le dispositif Slime, coordonné par l’Agence Parisienne du Climat, accompagne les ménages en situation de précarité énergétique qu’ils soient locataires ou occupants à titre principal. L’Agence Parisienne du Climat se charge de former les travailleurs sociaux, les bailleurs et les fournisseurs d’énergie au repérage des ménages en précarité. Les particuliers ont aussi la possibilité de signaler leurs difficultés. Soliha effectue ensuite deux visites à domicile afin de proposer des solutions pour améliorer la situation des ménages à court et moyen terme. Plusieurs outils peuvent être alors mobilisés  : une intermédiation avec le bailleur pour qu’il fasse des travaux, une demande de logement social, de chèque énergie ou de Fonds de Solidarité Logement et enfin, l’intervention gratuite des Compagnons bâtisseurs.