Une étude menée par l’association Respire montre que 95 % des sites sportifs en Île-de-France dépassent lesrecommandations sur la qualité de l’air émises par l'Organisation mondiale de la Santé

Des sites pollués

L’association Respire a dévoilé les conclusions d’une étude sur la qualité de l’air dans les sites sportifs en Île-de-France environ 15 jours avant que les Jeux olympiques ne débutent. L’étude montre qu’une écrasante majorité des sites (95 %) proches du boulevard périphérique ont des taux d’azote et de particules 3 à 4 fois supérieurs aux préconisations de l’OMS. L’association alerte les sportifs sur les risques sur la santé que font peser de tels taux, des risques d’autant plus élevés que les pollutions sont plus importantes en cas de fortes chaleurs.

Sport et pollution de l’air, attention danger !

Beaucoup d’amateurs ne tiennent en effet pas compte de la qualité de l’air quand ils pratiquent un sport. Or, Tony Renucci, directeur de l'association Respire, explique que l’on respire 4 à 10 fois plus de polluants lors de la pratique d’un sport qu’au repos. Un air pollué accroît en particulier les risques de développer une pathologie respiratoire ou cardiaque. Avant de commencer une séance de sport, l’association préconise donc de s’informer systématiquement sur la qualité de l’air. Ce conseil s’adresse aussi bien aux amateurs qu’aux professionnels. L’association souligne néanmoins que les autorités sont conscientes du problème. Le village olympique, proche du périphérique, est par exemple équipé de purificateurs d’air. Selon les estimations, la pollution de l’air serait la troisième cause de mortalité en France.