CARTO AMIANTE poursuit son enrichissement !

11/08/2021

4 nouvelles situations de travail viennent d’intégrer CARTO AMIANTE portant maintenant à 15 le nombre d’opérations SS4 désormais documentées.

7 années de travail au service de la maitrise du risque amiante

CARTO AMIANTE est une initiative inédite en Europe pilotée par la direction générale du Travail (DGT), l’organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) et l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour le compte de l’assurance maladie – risques professionnels. Son objectif est de fournir des préconisations d’interventions sur des travaux usuels afin de fixer les modes opératoires et les moyens de prévention adaptés à chacun d’entre eux. Les résultats émanent notamment de campagnes de mesures d’empoussièrement.

11 situations de travail déjà publiées documentées

Ainsi, deux rapports de 2017 et 2019 avaient déjà permis d’apporter des éléments concrets de sécurisation pour 11 opérations SS4 :

Perçage de dalles et revêtements de sol,
Recouvrement de dalles et revêtements de sol,
Vissage et dévissage sur dalles et revêtements de sol,
Décollement de quelques dalles et revêtements de sol,
Perçage de peintures et enduits intérieurs,
Découpe et démontage par outils manuels de canalisations extérieures en amiante ciment,
Démontage et déconstruction de quelques éléments de la toiture,
Démoussage de toiture,
Perçage de colle de carrelage faïence,
Décollement de carreaux de faïence collée avec de la colle amiantée,
Perçage de peintures et enduits de façade extérieure.

4 nouvelles situations dans le rapport de 2021

Ce nouveau rapport fait le point sur 4 autres opérations SS4 :

Application de peinture ou d’enduit sur peintures et enduits intérieurs,
Pose de toile de verre ou de papier peint sur peintures et enduits intérieurs,
Dépose de papier peint (raclage) sur peintures et enduits intérieurs,
Grattage manuel sur peintures et enduits intérieurs.

Pour décrire les modes opératoires et les règles de sécurité appropriées à ces situations, il a été procédé à l’analyse de près de 400 mesures d’empoussièrement réalisées par 168 entreprises.

Grâce à différents moyens de protection collective (MPC) comme le travail à l’humide, le recours au gel hydrique ou encore l’aspiration à la source, il est possible d’obtenir des niveaux d’empoussièrement relativement faibles (moins de 100 fibres d’amiante par litre). Seules deux situations (démontage de plaques en fibrociment et grattage de peinture ou d’enduit intérieur) sont classées en niveau 2, c’est-à-dire avec un empoussièrement compris entre 100 et 6 000 fibres d’amiante par litre.

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