DPE bureaux Paris
Contactez notre équipe
du lundi au vendredi au
01 69 04 85 10

DPE Évry

Comprendre un rapport de mesures d'empoussièrement de l'air en fibres d

17/10/2018

Dans le cadre des travaux en présence d’amiante, les employeurs ont la responsabilité d’assurer la sécurité de leurs employés. La réglementation impose un contrôle du niveau d’empoussièrement par la réalisation de mesures d’air amiante qu’il convient de savoir interpréter.

Des mesures d’empoussièrement de l’air : quand et pourquoi ?

Les employeurs dont les salariés sont confrontés à un risque d’exposition à l’amiante ont l’obligation de faire évaluer les niveaux d’empoussièrement. Les modalités de déroulement et la fréquence de ces contrôles sont généralement fixées réglementairement en fonction du type d’activité.

Des mesures d’empoussièrement de l’air peuvent ainsi être nécessaires à la suite d’un diagnostic amiante (état d’amiante, DTA, DAPP, repérage avant travaux). Elles sont surtout obligatoires pour encadrer les chantiers de traitement de l’amiante (désamiantage SS3, interventions SS4 sur des matériaux amiantés).

L’objectif des niveaux d’empoussièrement est donc de contrôler que la VLEP* réglementaire est respectée et que les équipements de protection collective ou individuelle sont adaptés au risque. Pour en savoir plus, consultez notre précédent dossier d’information sur les prélèvements d’air amiante.

Le contenu du rapport final

Le rapport final de mesures d’empoussièrement qui est remis aux employeurs se divise en trois parties :

Préalablement, la personne chargée de la réalisation des mesures d’empoussièrement doit remplir un descriptif de ses interventions indiquant le lieu et le commanditaire de l’expertise, les coordonnées du laboratoire agréé, le numéro de référence des essais, l’objet de la prestation, la date des prélèvements et le processus* concerné.

Savoir lire un rapport de prélèvement

Outre le rappel d’un certain nombre d’informations générales, le rapport de prélèvement d’une mesure d’empoussièrement doit comporter un numéro et faire référence à l’une des deux normes en vigueur pour la détermination des niveaux d’empoussièrement : la norme NF X 43-050 pour les mesures environnementales, et la norme NF X 43-269 pour les mesures individuelles au poste de travail.

Le rapporteur spécifie l’objet de la prestation et rappelle le processus* concerné. Il doit aussi indiquer la référence des filtres utilisés, le lieu du prélèvement et, le cas échéant, le nom de la personne sur laquelle a été réalisé le prélèvement. Ensuite, le rapport doit comprendre une description du prélèvement : sa durée, les débits initial, final et moyen, la variation du débit qui ne peut excéder 10% et enfin le volume moyen total prélevé.

Enfin, lorsque les prélèvements individuels sont séquencés, il convient de mentionner le type de d’appareil de protection respiratoire (APR) utilisé par les opérateurs et leur facteur de protection assigné (FPA).

Interpréter un rapport d’analyse

Le rapport d’analyse débute par la reprise des informations générales du rapport de prélèvement complété par le numéro du rapport, la date, le nom et la présentation de l’analyse. Cette présentation doit préciser plusieurs informations techniques dont les plus importantes sont :

  • Le nombre de fibres d’amiante comptées (seules sont prises en compte les fibres de longueur supérieures à 5 µm, de diamètre inférieur à 3 µm et de rapport longueur sur diamètre supérieur à 3)
  • La nature des fibres d’amiante : actinolite, chrysotile, trémolite, crocidolite, etc.
  • La concentration en fibres d’amiante par litre d’air

Ces données sont essentielles pour déterminer ou valider le choix des équipements de protection respiratoire. Le niveau d’exposition des opérateurs est en effet obtenu par la comparaison entre le niveau d’empoussièrement (concentration) et la VLEP* en tenant compte des facteurs de protection assignés des appareils de protection respiratoire. Pour les mesures environnementales, la valeur seuil de gestion du risque est fixée à 5 fibres d’amiante par litre d’air.

* VLEP : valeur limite d’exposition professionnelle sur une moyenne de 8h, pour l’amiante elle est fixée à 10 fibres d’amiante par litre (article R4412-100 du code du travail), mais le port d’un équipement de sécurité est imposé dès le dépassement de la valeur de gestion (5f/L)

*Dans le cadre d’un chantier amiante (désamiantage ou encapsulage), un processus est une étape du traitement. Il se définit par le type de matériau contenant de l’amiante (MCA), la technique de traitement et le mode de protection mis en œuvre.

Retour aux dossiers d'information
recevez
votre devis gratuit
Type de bien :
DPE Palaiseau