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DPE Évry

Focus sur le déroulement d’un repérage amiante et HAP dans les enrobés routiers

02/12/2020

Les travaux de voirie, comme ceux pratiqués sur les bâtiments, doivent faire l’objet d’une évaluation des risques afin de protéger les différents intervenants. Parmi les obligations imposées aux maîtres d’ouvrage, le repérage de l’amiante et des HAP(hydrocarbures aromatiques polycycliques) est une étape clé de la sécurisation du futur chantier. Comment se déroule-t-il ?

La phase préparatoire

Avant de débuter les investigations in situ, différentes formalités doivent être remplies. Une Déclaration de projet de travaux (DT) et une Déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) doivent être transmises aux exploitants des réseaux afin d’éviter un endommagement des réseaux existants (prévoir un délai de réponse compris entre 7 et 15 jours). Pour la réalisation des carottages, il faut également déposer une demande d’arrêté de circulation temporaire auprès de la commune si cela s’avère nécessaire.

Dans le même temps, l’opérateur en charge du repérage doit consulter toute la documentation technique disponible (plans, travaux sur le tronçon concerné) et préparer l’analyse des risques de son intervention qui lui permettra de rédiger un plan de prévention pour l’exécution de sa mission. Une inspection visuelle préalable du périmètre de repérage lui permettra d’élaborer sa stratégie d’échantillonnage des prélèvements afin d’être certain d’avoir, in fine, une vision exhaustive des différentes zones homogènes du futur chantier.

Sécuriser la zone d’intervention et protéger l’opérateur

Pour pouvoir pratiquer les carottages dans de bonnes conditions, il est indispensable de sécuriser la zone d’intervention par la pose d’une signalisation temporaire (balisage du véhicule, signalétique et panneaux temporaires conformes au code de la route, etc.). Outre la protection de l’opérateur qui devra obligatoirement porter des équipements de protection individuelle (masque respiratoire, combinaison, gants, etc.), il convient également de garantir celle des piétons.

À noter que les opérateurs de repérage doivent être formés à la prévention des risques liés à l’amiante (formation SS4 / opérateur de chantier).

Réalisation des carrotages

La méthodologie doit répondre aux dispositions de la nouvelle norme NF X 46-021 et la carotteuse doit être dotée d’un système d’aspiration à la source et d’un système d’humidification afin d’éviter la dispersion de poussières lors de l’opération. L’opérateur réalise les différents prélèvements nécessaires à son évaluation des risques en les géolocalisant précisément et en identifiant la présence de différentes couches dans chaque carotte. Celles-ci sont ensuite conditionnées séparément dans un double ensachage. Chaque trou est rebouché au moyen d’un enrobé froid. Le matériel de prélèvement est décontaminé et les EPI sont rincés à l’eau et conditionnés dans un sac étanche dédié.

Analyse des prélèvements et rédaction du rapport

Les carottes sont ensuite envoyées à un laboratoire d’analyse accrédité par le Cofrac. Ce dernier devra rechercher laprésence d’amiante ou de HAP dans chaque couche de chaque carotte. Les résultats seront transmis à l’opérateur qui pourra, grâce à la géolocalisation, identifier les zones présentant un danger et préciser lequel. L’ensemble des analyses seront annexées à son rapport et un plan précis de la zone de repérage permettra au maître d’ouvrage de connaitre les risques et leur localisation. Grâce à cette évaluation, il pourra prendre ses dispositions pour mener à bien son chantier dans de bonnes conditions de sécurité et en faisant appel, si besoin, à une entreprise de désamiantage certifiée.

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