Pour sécuriser de façon optimale votre chantier de curage de bâtiment, GENOVEXPERT vous apporte ses conseils et son expertise éprouvée par le suivi de nombreuses opérations de démolition, de restructuration ou de réhabilitation.

Qu’est-ce-que le curage d’un bâtiment ?

Le curage est une opération consistant à nettoyer un bâtiment de tous ses éléments non constructifs, c’est-à-dire les menuiseries, les cloisons, les revêtements mais aussi le béton détérioré et surtout tous les matériaux de construction contaminés par le plomb ou encore l’amiante.

Le curage intervient donc en phase préparatoire d’une démolition partielle ou complète, mais aussi dans certaines réhabilitations profondes d’édifice.
Il s’agit d’une opération comportant des risques importants d’exposition aux produits polluants dangereux qui nécessitent une vigilance de tous les instants pour assurer la sécurité du chantier sur les plans sanitaire et environnemental.
Elle implique également la mise en place d’une traçabilité renforcée des déchets, conformément aux directives réglementaires en vigueur.

Les différentes techniques de curage

Pour effectuer un curage, on peut faire appel à plusieurs méthodes :

• Méthode par percussion (marteau-piqueur, brise béton, mini brise-roche)
• Méthode par hydrodémolition (jet d’eau sous haute pression)
• Méthode par scarification (rouleau muni de pointes métalliques)

Dans tous les cas, ces méthodes génèrent des risques plus ou moins importants d’émissions de résidus de produits dangereux et polluants (amiante, plomb, PCB, etc.).

Comment sécuriser un chantier de curage ?

Tout d’abord, il convient d’effectuer des repérages préalables des matériaux dangereux (repérage amiante ou repérage plomb avant travaux ou avant démolition).

Ces recherches de matériaux dangereux doivent être exhaustives et s’intéresser à tous les éléments de construction concernés par l’opération. Il en résulte le recours fréquent, voire systématique, à des sondages destructifs pour expertiser les matériaux et produits inaccessibles.

Ces repérages permettront de dresser la cartographie des risques et de prévoir des mesures de sécurisation des locaux et des personnels, mais aussi d’engager les opérations de retrait des matériaux et produits contenant de l’amiante ou du plomb.

Pendant, ces repérages préparatoires ne peuvent se suffire à eux-mêmes et des expertises complémentaires en cours et en fin de curagesont nécessaires afin de valider les dispositifs de prévention des risques mis en place.

Ainsi, en cas de présence d’un risque amiante ou d’un risque plomb, des mesures des niveaux d’empoussièrement et des mesures surfaciques des poussières au sol permettront de vérifier les conditions sanitaires du chantier et la conformité des moyens mis en place pour réduire l’exposition des opérateurs et les risques de propagation à l’extérieur de la zone confinée.

Le curage, en dépit des sondages destructifs effectués lors des repérages préalables, peut aussi révéler la présence d’autres matériaux ou produits contenant de l’amiante. Il convient donc d’exercer une vigilance particulière tout au long de l’opération et de s’adresser à un professionnel certifié pour effectuer éventuellement un diagnostic en cours de curage en cas d’incertitude.

À la fin du curage, des plusieurs opérations pourront être conduites pour contrôler le bon état des locaux :

• Expertises de restitution après retrait d’amiante (mesures d’empoussièrement, examen visuel des surfaces traitées)
• Contrôle de restitution après retrait de matériaux contenant du plomb (lingettes)
• Repérage amiante après curage

Le respect de cette procédure assure aux donneurs d’ordre et aux maitres d’ouvrage la garantie d’une évaluation correcte des risques en présence.