Selon la société Ithaque, spécialisée dans la rénovation, il est possible d’améliorer significativement les performances de 90 % des appartements F et G pour un coût moyen de 742 € le m2 sans rénovation de la copropriété.

L’étude en détail

La société Ithaque a analysé les audits réalisés sur deux ans et demi et les résultats de son simulateur en ligne pour dresser un portrait-robot des appartements classés passoires énergétiques et savoir si une rénovation individuelle du bien est pertinente. Les appartements parisiens classés F et G sont à 49 % au dernier étage de l’immeuble alors que la proportion est de 31 % toute classe énergétique confondue. Ils sont également à 61 % chauffés à l’électricité et 26 % au gaz (contre une moyenne de respectivement 46 % et 37 %). 42 % d’entre eux sont par ailleurs dans un immeuble construit avant 1948 (contre 27 % en moyenne). Enfin, ils sont plus petits : 44 % font moins de 40 m2 (contre 21 % du parc immobilier).

Rénover un appartement

Même si la rénovation de la copropriété est la solution la plus efficace pour mettre fin aux passoires thermiques, elle peut se révéler complexe, car c’est une décision collective. De plus, certaines solutions, comme l’isolation par l’extérieur, peuvent être difficiles à mettre en oeuvre, surtout sur bâtiment antérieur à 1948. Ithaque souligne cependant qu’une rénovation individuelle de l’appartement peut être pertinente et améliorer les performances dans 90% des cas. Les postes isolation, ventilation et, lorsque c’est possible, chauffage, doivent alors faire l’objet de travaux. Il est néanmoins important d’avoir un audit énergétique en main pour choisir les matériaux et technologies les plus pertinents en fonction des caractéristiques du bien. Selon les chiffres avancés par Ithaque, le coût moyen de ces travaux est de 742 € le m2.