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DPE Évry

Comment contrôler les risques sanitaires liés à l'eau courante ?

31/01/2018

S’il existe une réglementation instaurant des contrôles obligatoires de la qualité de l’eau, il peut être aussi préconisé de réaliser des analyses complémentaires permettant de s’assurer de sa potabilité. Quels sont ces risques et ces diagnostics ?

Les principaux facteurs de risque sanitaire concernant l’eau distribuée

La contamination ou la pollution de l’eau courante peut provenir de différentes origines, biologiques ou chimiques, avec des conséquences organoleptiques ou non.

Le mauvais entretien des réseaux, des traitements insuffisants ou des agents extérieurs sont souvent la source d’une dégradation de la qualité de l’eau qui peut rendre impropre sa consommation.

Si toutes sortes de contamination biologique ou de pollution chimique sont possibles (nitrites, HAP, cuivre, etc.), deux risques appellent à une vigilance sanitaire particulière : le plomb et les légionelles.

En effet, dans de nombreux bâtiments anciens, il reste encore des canalisations en plomb. Leur remplacement est un travail couteux et complexe qui prendra encore des décennies.
Malheureusement, en se dégradant, ces canalisations libèrent des particules microscopiques de plomb dans l’eau.

L’ingestion fréquente de cette eau peut entrainer l’apparition du saturnisme qui menace tout particulièrement les enfants et les femmes enceintes.

Concernant les bactéries légionelles, elles se développent dans les réseaux d’eau chaude. Elles sont la cause d’une maladie pulmonaire grave, la légionellose, qui ne se contracte pas par ingestion, mais plutôt par l’inhalation de gouttelettes d’eau ou de vapeurs contaminées.

Quels diagnostics pour évaluer la qualité de l’eau ?

Vérifier la potabilité et la qualité sanitaire de l’eau courante est donc un enjeu important dans de nombreuses situations. On peut citer trois types d’analyse usuels qui peuvent, dans certains cas, être rendus obligatoires par une réglementation spécifique.

Un diagnostic potabilité permettra de contrôler si l’eau distribuée est bonne à la consommation. Un arrêté du 21 janvier 2010 en définit les conditions de réalisation pour les réseaux de distribution. Mais ces analyses peuvent être aussi indispensables dans d’autres environnement, notamment pour les industries de l’agro-alimentaire afin d’éviter tout risque sanitaire.
Les agents recherchés peuvent être de toutes sortes : microbiologiques, chimiques (chrome, hydrocarbures aromatiques polycycliques, etc.). Mais les analyses peuvent aussi porter sur les qualités organoleptiques de l’eau.

Un diagnostic plomb dans l’eau est également préconisé dans les bâtiments disposant encore de canalisations fabriquées à partir de ce métal. S’il n’existe pas de réglementation imposant cette analyse, il faut garder à l’esprit que les bailleurs ou les gestionnaires de biens immobiliers peuvent voir leur responsabilité engagée s’il s’avère que l’eau courante distribuée est polluée.
C’est pourquoi, une vigilance doit être mise en place par les bailleurs institutionnels, les copropriétés, voire dans certaines entreprises.

Pour le diagnostic légionnelle, une réglementation oblige les ERP (établissements recevant du public) à effectuer des analyses annuelles. Ce diagnostic préventif vise notamment les hôtels, les équipements de piscine, spa, thermes, établissements de santé, etc., au sein desquels la bactérie peut tout particulièrement se propager (arrêté du 1er février 2010).
Pour les mêmes raisons de responsabilité qu’avec le plomb, le diagnostic légionellose est aussi préconisé dans les copropriétés, certaines industries ou activités artisanales, etc.

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