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Mesures surfaciques des poussières contenant du plomb : une expertise indispensable pour la sécurité sanitaire des locaux traités

13/07/2016

Moins fréquentes que les analyses d'empoussièrement de l'air, les mesures surfaciques des poussières n’en demeurent pas moins indispensables car elles présentent de nombreux avantages, notamment dans le cas du plomb. En effet, l’inhalation n’étant pas le seul mode d’intoxication, il convient dans certaines situations d’étudier également les possibilités de contamination par pénétration cutanée.

Le plomb dans les peintures anciennes et les risques d’exposition

Jusqu’en 1949, aucune réglementation n’encadrait l’usage du plomb et de ses dérivés dans les peintures. Sa présence dans la composition de ces revêtements permettait notamment de renforcer leur résistance contre la rouille et l’oxydation.

Pourtant, le lien de causalité entre l’exposition aux résidus de plomb et l’apparition de maladies graves, regroupées sous le terme générique de saturnisme, était établi depuis de nombreuses années.

L’intoxication au plomb provoque en effet des troubles systémiques qui peuvent s’avérer irréversibles (stérilité, cancers, troubles neurologiques et de la motricité, etc.). En se dégradant, les peintures au plomb génèrent donc la diffusion de poussières toxiques. Il aura cependant fallu attendre le décret n°48-2034 du 30 décembre 1948 pour que « l'emploi de la céruse, du sulfate de plomb, de l'huile de lin plombifère et de tout produit spécialisé renfermant de la céruse ou du sulfate de plomb » soit interdit dans les peintures.

Dans les logements anciens (permis de construire antérieur au 1er janvier 1949), il est donc encore possible de trouver des traces de peintures au plomb. Une réglementation s’est progressivement mise en place afin d’évaluer et de maitriser les risques d’exposition dans les logements et les bâtiments (CREP, repérages avant travaux ou avant démolition, etc.).

Quand réaliser des mesures surfaciques des poussières ?

Les mesures surfaciques des poussières interviennent lors d’une opération de retrait des peintures contenant du plomb. Si, à la suite d’un CREP ou d’un repérage avant travaux ou avant démolition, il est établi que certaines peintures dépassent le seuil de toxicité fixé à 1 mg de plomb par centimètre carré, des interventions sont prescrites pour retirer les revêtements dangereux.

La procédure encadrant ces travaux de retrait impose des mesures surfaciques pour déterminer la concentration en plomb dans les poussières au sol. Elles doivent être réalisées en divers points de la zone concernée par les travaux.

Réglementairement, seules les mesures surfaciques de restitution, c’est-à-dire à la fin des travaux de retrait, sont obligatoires (arrêté du 12 mai 2009 relatif au contrôle des travaux en présence de plomb).
Elles ont lieu en deux étapes : le première entre une heure et huit heures après le dernier nettoyage du sol, la seconde huit jours après la fin des travaux. « Tant que la concentration surfacique des poussières au sol est supérieure à 1 000 µg/m² » de plomb pour l'un des échantillons prélevés, un nouveau nettoyage est prescrit préalablement à de nouveaux prélèvements de poussières.

GENOVEXPERT vous conseille cependant d’effectuer d’autres mesures surfaciques afin d’éviter tout risque d’exposition au cours des travaux.
C’est pourquoi nous préconisons aussi des mesures avant le début des opérations de retrait (mesures au point zéro). Il s’agit de s’assurer que les équipements et les moyens de protection de l’environnement et des intervenants sont bien adaptés au niveau de risque d’exposition.

Par ailleurs, des mesures surfaciques des poussières pendant les travaux (autocontrôle en cours de travaux) peuvent s’avérer utiles.
En effet, vous pourrez ainsi contrôler régulièrement l’évolution des risques afin d’adapter en permanence vos mesures de prévention et de protection.

Le déroulement des mesures surfaciques des poussières par GENOVEXPERT

Les opérateurs du cabinet GENOVEXPERT respecte scrupuleusement les procédures réglementaires en matière de prélèvement des poussières au sol.
Celles-ci sont notamment définies dans l’arrêté du 12 mai 2009. La technique consiste à utiliser des lingettes pour la captation des poussières.

On parle également de frottis de surface ou de prélèvement par essuyage. L’opérateur applique une lingette humidifiée sur une surface de 0,1 m² (équivalent environ à un carré d'une trentaine de centimètres de côté).
Deux passages au minimum doivent être effectués, le second perpendiculairement au premier. La lingette est alors conditionnée dans un flacon inerte hermétiquement fermé. Une étiquette est apposée sur ce flacon afin de référencer l’échantillon avec précision (numéro d’échantillon, localisation du prélèvement, type de support, etc.). Il est alors transmis pour analyse à un laboratoire agréé par le Cofrac (Comité français d’accréditation) qui devra respecter la norme AFNOR NF X46-032 pour le dosage du plomb.

Une fois les résultats connus, l’opérateur rédige son rapport en détaillant les résultats des différents prélèvements. Il pourra alors conclure à l’absence de pollution ou au contraire à l’existence d’un risque d’intoxication.

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