Il y a quelques jours, GENOVEXPERT vous expliquait Comment contrôler les risques sanitaires liés à l’eau ?
Et justement, l’ANSES publie une enquête dont les résultats tendent à démontrer l’utilité d’un élargissement du diagnostic plomb aux canalisations anciennes.

Une eau pas si potable ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a récemment étudié le traitement des eaux destinées à la consommation humaine, et plus particulièrement la capacité des orthophosphates à dissoudre le plomb.
Cette présence peut s’expliquer par l’existence de canalisations en plomb dans les réseaux de distribution public.

Ce problème concerne également les réseaux intérieurs des bâtiments anciens, avec pour conséquence une potentielle ingestion de plomb qui peut entrainer le développement du saturnisme.

Si les traitements par orthophosphates se révèlent efficaces pour l’ANSES, il n’en demeure pas moins que cette option ne saurait se suffire à elle-même.

Vers un CREP étendu à d’autres matériaux ?

C’est pourquoi, l’ANSES recommande aussi d’inclure les canalisations dans le champ d’expertise des diagnostiqueurs immobiliers, et plus particulièrement du Constat de risque d’exposition au plomb (CREP).
Ce diagnostic, obligatoire pour la mise en vente ou en location de biens immobiliers antérieurs à 1949, ne se limite actuellement qu’aux peintures et revêtements.

Cette extension, si elle était retenue, pourrait signifier une profonde modification de la portée de ce diagnostic, d’autant plus que le Haut conseil de la santé public préconise d’en élargir également l’application à tous les bâtiments antérieurs à 1975.

En attendant une évolution de la réglementation, GENOVEXPERT effectue déjà des analyses de l’eau préventives pour en contrôler la qualité et la potabilité.